Des mots ...

« Les temps sont révolus où l’Église possédait le monopole de la médiation [contemplation] », écrit Nietzsche dans Le Gai Savoir en 1882 (Livre IV, fragment 280). Depuis, notre désir d’espaces silencieux n’a cessé de croître face au besoin de nous recentrer sur nous-mêmes et de nous maintenir en l’écart de l’agitation. 

Diverses formes de silence sont venues combler ce besoin (jardins, galeries…). Désormais avec Hélène Triboulet, il faut ajouter le vitrail, car c’est au cœur de ce retrait que son activité trouve son origine, son sens et ses ressources. Chacune de ses réalisations affirme, à l’appui de gestes et de techniques rompues, la force qui traverse l’univers pour nous dire la beauté du monde. Chaque éclat de ses vitraux rejoue la splendeur de nos origines. 

L’émerveillement de chaque jour à vivre est à portée de main. "

Rose-Marie Stolberb 
Historienne de l'art et de la pensée politique